Le renouveau minier dans le Rhône

Réouverture de la mine de Chessy (69)?


 

Alors que les pollutions historiques laissées par l’ancienne exploitation minière ne sont ni connues ni gérées dans leur intégralité, un projet de réouverture de la mine est bien d'actualité...

L'état des lieux dressé par une association nationale spécialisée dans les problématiques minière:

https://www.systext.org/node/1835

La consultation du public concernant l'octroi d'un PERM (Permis Exclusif de Recherche Minière):

https://www.economie.gouv.fr/consultation-permis-mines-brevenne

L'ensemble des documents relatifs à cette consultation n'étant plus en ligne sur le site du ministère, vous les trouverez au lien suivant:

Documents consultation

La presse locale relaye l'information:

Article Le Progrès 11-04-2024

Étude sur l'après-mine en France - Secteur minier d'Asprière (12)

Dans la vallée du Lot, la gestion des pollutions du secteur d'Asprières revient aux communes

https://www.systext.org/node/2046

               

Bassin alimenté par une émergence minière | B. Bergnes pour SystExt · Octobre 2022 · cc by-nc-sa 3.0

Étude sur l'après-mine en France - Pontgibaud (63)

Persistance des risques sanitaires et environnementaux à Pontgibaud, malgré d'importantes mesures de gestion

https://www.systext.org/node/2045

 

 

Vue sur la ville et l’ancienne fonderie de plomb-argent de Pontgibaud | B. Bergnes pour SystExt · Avril 2022 · cc by-nc-sa 3.0

Étude sur l'après-mine en France - Saint-Martin-la-Sauveté (42)

Les populations du secteur de Saint-Martin-la-Sauveté confrontées aux carences administratives et juridiques de l'après-mine

https://www.systext.org/node/2040

 

 Dépôt minier réhabilité au sein de pâtures

Dépôt minier réhabilité au sein de pâtures, site d’exploitation et de traitement du minerai de Champoly-Le Poyet | E. Feyeux pour SystExt · Février 2022 · cc by-nc-sa 3.0 (adaptée)

Étude sur l'après-mine en France - La mine de plomb argent - Ternand (69)

À Ternand, entre responsabilisation et abandon des victimes de l'après-mine

 https://www.systext.org/node/2039

               

Carreau de la mine de plomb-argent de Ternand, entre les années 1913 et 1916. Au premier plan, la rivière Azergues longeant les bâtiments miniers | Édit. Delorme, Phot.-L'Arbresle · Document numérisé, exemplaire de la carte postale appartenant à E. Feyeux        

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour une réelle gestion des risques associés aux pollutions minières en France métropolitaine

En France métropolitaine, plusieurs milliers de sites miniers ont été exploités pour des substances "métalliques" telles que le fer, le plomb, le zinc, l’étain, l’or, l’argent... ou encore pour l'uranium et le charbon. Ces sites comportent des sources de pollution (dépôts de déchets miniers, émergences minières, etc.) souvent mal connues. Elles peuvent générer des pollutions en métaux et métalloïdes, dont certains sont particulièrement toxiques pour la vie humaine ou tout autre forme de vie (plomb et arsenic, notamment). La contamination des milieux qui en résulte peut affecter la santé des personnes et mettre en danger leurs conditions de vie. Le nombre de victimes n’est pas connu, mais des milliers de personnes sont exposées de manière chronique aux polluants issus des activités minières.

Dans la plupart des cas, la responsabilité de ces sites miniers et de la gestion des risques sanitaires, environnementaux et sociaux associés ("l’après-mine") relève de l’État. Cependant, il n’informe et ne prend en charge que trop rarement les populations concernées et les victimes. À l’inverse, il tend à faire peser les responsabilités sur les communautés locales et les personnes affectées.

Face à ces insuffisances, des actrices et acteurs concernés par les dommages de l’après-mine, à l’échelle locale ou nationale, se sont réunis du 09 au 11 septembre 2022 dans le cadre d’un forum citoyen. Les personnes alors présentes ainsi que tous les autres signataires de ce communiqué recommandent :
- Un changement d’approche dans l’évaluation et la gestion des risques sanitaires. En effet, les méthodologies actuelles comportent des biais majeurs (en lien notamment avec la toxicité des métaux, la multi-exposition, la biosurveillance ou encore l’épidémiologie), ne permettant pas de prendre en charge ces problématiques efficacement ;
- L’augmentation des moyens humains et financiers alloués aux services en charge de l’après-mine. Il est nécessaire que tous les anciens sites miniers fassent l’objet d’un diagnostic environnemental et sanitaire détaillé, et que les résultats associés soient communiqués dans les plus brefs délais. En effet, lorsque des études sont réalisées, il se passe fréquemment plus de trois ans entre leur commencement et la transmission des résultats aux personnes concernées. Ce délai est insupportable pour les victimes. Il est également impératif que des programmes de réhabilitation systématiques et homogènes soient réalisés, en anticipant la persistance des pollutions minières sur le très long terme ;
- La modification des lois et des réglementations en vigueur. Actuellement, et en dépit des réformes en cours, les cadres législatif et réglementaire comportent des failles majeures. Ces dernières conduisent à une responsabilisation intolérable des victimes. Celles qui s’engagent dans des procédures juridiques sont soumises à des démarches épuisantes et sont le plus souvent déboutées. Il n’existe à ce jour aucun moyen d’obtenir réparation des préjudices subis. Cette situation doit cesser de toute urgence, les victimes doivent être reconnues et recouvrer des conditions de vie saines.

Mardi 18 avril 2023.
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